Dans le sud de l’Islande, sur les plages noires volcaniques de Sólheimasandur, se dresse une curiosité hors du commun : l’épave d’un avion de la marine américaine échoué en 1973. Cette étrange relique, contrastant avec les paysages lunaires environnants, attire chaque année des milliers de visiteurs en quête d’aventure et de photographies uniques.
Qu’est-ce qui rend ce site si singulier ? Tout d’abord, l’histoire dramatique derrière cet accident aérien. Ensuite, l’environnement à couper le souffle, fait de sable noir volcanique à perte de vue. Enfin, le défi d’une randonnée exaltante pour accéder à ce trésor caché. 🚶♂️
Dans cet article, je vous dévoile tous les secrets pour une visite mémorable du célèbre avion abandonné de Sólheimasandur, depuis les conseils d’accès jusqu’aux meilleurs angles de vue.
- L’épave d’avion de Solheimasandur en bref
- Accéder à l'épave d'avion de Solheimasandur
- La randonnée jusqu'à l'avion de Solheimasandur
- Découvrir l'épave de l'avion de Solheimasandur
- L'histoire de l'épave
- Quand visiter l'avion Solheimasandur ?
- L'impact des réseaux sociaux et du sur-tourisme
- Que voir d'autre dans les environs ?
- Conseils de visite
- FAQ -Épave d'avion de Solheimasandur
- Conclusion
L’épave d’avion de Solheimasandur en bref
Voici un résumé des points clés à retenir sur l’épave d’avion de Solheimasandur :
- ✈️ Un avion américain s’est écrasé sur la plage en 1973, épave restée abandonnée
- 🚶 Accessible via une randonnée de 8 km au départ de la route 1
- 📸 Spot de photographie célèbre, décor époustouflant de sable noir et ciel bleu
- 🎫 Accès libre et gratuit (mais parking payant)
- 👟 Prévoir de bonnes chaussures et de l’eau pour la marche
- ❄️ Éviter les mois d’hiver pour des raisons de sécurité
- ⚠️ Ne pas monter sur l’épave fragile !
Accéder à l’épave d’avion de Solheimasandur
Le chemin pour rejoindre l’épave de l’avion de Solheimasandur débute au bord de la route numéro 1, l’artère principale qui fait le tour de l’île. À environ 160 km de Reykjavík et 8 km à l’ouest du village de Vík, vous trouverez un petit parking aménagé, seul indice signalant l’entrée vers ce site confidentiel.
En voiture
C’est l’option idéale si vous faites la route des merveilles naturelles du sud islandais en voiture de location. Après avoir garé votre véhicule (parking payant d’environ 6€), suivez simplement le sentier balisé qui part en direction du sud.
Louer une voiture en Islande est en effet recommandé pour profiter pleinement des beautés du pays, comme les cascades de Seljalandsfoss et Skógafoss, toutes deux situées non loin de Sólheimasandur.
En navette et tours organisés
Si vous n’avez pas de voiture, pas de panique ! Des navettes touristiques proposent des transferts depuis Reykjavík ou les villes de la côte sud jusqu’au parking de l’épave.
Arctic Adventures propose une excursion à la journée avec les cascades aux alentours.
Une fois sur place, vous n’aurez plus qu’à enfiler vos chaussures de randonnée et partir à l’assaut du mythique DC-3 !
À pied et à vélo
Enfin, pour les plus courageux (ou les mieux organisés !), il est également possible de rejoindre le site à pied ou à vélo en venant de la route 1 ou des campings situés non loin. Un conseil : informez-vous au préalable sur la distance à parcourir, car le milieu est totalement désertique !
La randonnée jusqu’à l’avion de Solheimasandur
Après avoir quitté le parking, vous voilà engagé sur un sentier de randonnée d’environ 4 km à travers un paysage époustouflant. Une immense étendue de sable noir volcanique, unie comme un miroir, s’étire à perte de vue sous un ciel aux allures de planeta Mars. Seule une ligne de trépieds jalonne le chemin, évitant aux visiteurs de s’égarer.
L’ambiance est à couper le souffle, à la fois féerique et inquiétante. Peu d’expériences procurent une telle impression de marcher sur une autre planète ! 🌑
Si la randonnée est relativement facile sur un terrain plat, les conditions peuvent se révéler plus rudes qu’il n’y paraît. Le vent soufflant en rafales sur ce plateau désertique agresse les randonneurs, tandis que le sol noir absorbe totalement les rayons du soleil, accentuant la sensation de chaleur écrasante.
Alors n’hésitez pas à faire des pauses régulières pour vous hydrater et profiter pleinement des vues surréalistes qui s’offrent à vous !
Une fois le parking quitté, c’est comme pénétrer dans un paysage extra-terrestre. Le silence est assourdissant, brisé seulement par les rafales de vents glacés venus de nulle part. On se croirait seul au monde, en marche vers une énigme abandonnée.
Découvrir l’épave de l’avion de Solheimasandur
Après une heure de marche environ, une forme étrange et familière se dessine peu à peu à l’horizon : celle de l’épave du DC-3 échoué sur cette plage volcanique !
Quelle émotion saisissante de se retrouver nez-à-nez avec cette carcasse d’avion, figée dans une position presque vivante. L’illusion d’un atterrissage force est totale, accentuée par le sable noir immaculé qui entoure l’appareil.
Une fois les premiers moments d’émerveillement passés, c’est l’heure d’explorer plus en détail ce mystérieux vestige :
- L’extérieur : la rouille oxydée se mêle aux inscriptions des anciennes réparations, formant un surprenant contraste visuel avec le désert minéral environnant. De petites fenêtres grillagées laissent entrevoir l’intérieur défraîchi.
- La cabine : à vos risques et périls, vous pouvez vous glisser à l’intérieur du fuselage et déambuler dans les coursives désertes, à la recherche des panneaux d’instructions ou des sièges oubliés. L’ambiance y est… particulièrement glauque ! 👻
- Le toit : très prisé des photographes, le toit de l’avion offre un merveilleux spot en hauteur pour les clichés à couper le souffle. Attention cependant : l’accès est fortement déconseillé et dangereux en raison des parties fragilisées. J’ai du procurer des soins à un voyageur belge qui s’était ouvert la main.
De cette épave et des questions qu’elle soulève naît une indescriptible sensation de vertige. C’est une atmosphère unique à expérimenter.
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L’histoire de l’épave
Pour bien comprendre la fascination qu’exerce l’épave d’avion de Solheimasandur, il faut remonter aux circonstances dramatiques qui l’ont amenée en ces lieux.
C’était le 24 novembre 1973. Un avion de transport de la marine américaine, un DC-3 réformé affecté à la base militaire de Keflavík, assurait une banale mission de ravitaillement. Mais lors du vol retour, des conditions météorologiques extrêmes, combinées à un problème technique, ont obligé le pilote à un atterrissage d’urgence sur la plage de sable noir de Sólheimasandur.
Contre toute attente, l’équipage de 7 personnes a survécu à l’accident ! Cependant, récupérer l’appareil s’est avéré impossible en raison de l’isolement et de la difficulté d’accès au site. La marine américaine a donc préféré abandonner l’épave sur place après avoir récupéré le matériel le plus précieux.
Oubliée de tous pendant plus de 30 ans, la carcasse du DC-3 a finalement refait surface auprès du grand public au début des années 2000, attisant la curiosité de photographes et d’explorateurs urbains venus défier cette relique des temps modernes.
Depuis, comme un phénix renaissant de ses cendres, l’avion échoué de Solheimasandur est devenu un incontournable de l’Islande, une étape presque culte sur la route des merveilles naturelles du sud de l’île. Une revanche insolite sur le destin pour ce vieil oiseau de fer !
Quand visiter l’avion Solheimasandur ?
Le meilleur moment pour visiter Solheimasandur dépendra de vos priorités.
Si vous recherchez la quiétude et l’intimité, je vous conseille d’opter pour les périodes creuses d’avril-mai ou septembre-octobre. Le site sera moins fréquenté que pendant la haute saison estivale.
En revanche, les amateurs de photographie de paysages époustouflants voudront sans doute privilégier les longues journées d’été, entre juin et août. Sous le soleil de minuit islandais, l’éclairage est idéal pour saisir les superbes contrastes entre l’épave métallique, la plage de sable noir et le ciel bleu azur.
Quelle que soit la période, évitez autant que possible les journées venteuses qui peuvent grandement compliquer la randonnée. Enfin, les mois d’hiver ne sont pas recommandés en raison des risques de chutes de neige et de tempêtes violentes.
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L’impact des réseaux sociaux et du sur-tourisme
Si Solheimasandur attire de plus en plus de visiteurs ces dernières années, l’affluence reste finalement très gérable sur place. Le phénomène des réseaux sociaux a certes contribué à la popularité du site, mais n’a pas complètement dénaturé l’expérience pour autant.
La clé est d’être patient et de choisir ses moments. Les principaux pics d’affluence se produisent lorsque les navettes touristiques débarquent leurs passagers. Une vingtaine de personnes tout au plus arrivent alors sur le site en même temps.
Heureusement, la plupart ne restent que 10 à 15 minutes, juste le temps de faire quelques photos rapides avant de repartir. Entre deux arrivées de navettes, des fenêtres de tranquillité de 15/20 minutes ou plus s’ouvrent, permettant d’avoir l’épave presque pour soi.
Pour les photographes souhaitant dénicher des angles de vue originaux, ces moments sont idéaux. Même si les clichés se multiplient sur Instagram, chaque nouvelle lumière, chaque nouvel angle offre des perspectives inédites à saisir.
Au final, Solheimasandur est bien loin d’être un spot surpeuplé et sans saveur. En étant un peu Patient et en choisissant ses créneaux, on réussit aisément à retrouver le calme et la sérénité qui font la magie de cet endroit à part. Le défi est simplement de s’extraire des sentiers battus pour dénicher sa propre vision.
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Que voir d’autre dans les environs ?
L’épave de Solheimasandur ne se visite pas en un jour si vous souhaitez profiter pleinement des innombrables merveilles naturelles de la région ! Voici quelques autres incontournables à inclure dans votre road trip :
- 🌋 La péninsule de Dyrhólaey : célèbre pour sa plage de sable noir encadrée d’impressionnantes falaises de lave et son arche naturelle sculptée par l’océan
- ⛰ Le glacier de Sólheimajökull : langue glaciaire en constante évolution, idéale pour une randonnée sur les glaces en compagnie d’un guide
- ☄ Les champs de lave de Eldhraun : paysage lunaire né d’une éruption volcanique dévastatrice au 18ème siècle
- 💦 Les cascades de Skógafoss et Seljalandsfoss : deux majestueuses chutes d’eau tombant de plus de 60 mètres de haut !
Comme vous pouvez le voir, la côte sud regorge de trésors naturels incroyables. Établir votre camp de base à Vík, pittoresque village de pêcheurs, est donc une excellente option pour sillonner la région à votre guise.
Conseils de visite
Pour profiter pleinement de votre expérience à Solheimasandur, voici quelques petits conseils avisés issus de mon expérience sur le terrain :
- ✅ Arrivez tôt le matin pour avoir le site rien que pour vous, lumière idéale pour la photo
- ✅ Protégez-vous du vent avec une veste coupe-vent et un bonnet
- ✅ Apportez de l’eau en quantité suffisante, rien à boire sur le trajet !
- ✅ Privilégiez de bonnes chaussures de randonnée à semelles crantées
- ✅ Munissez-vous d’un GPS ou téléchargez la carte au cas où
- ✅ Soyez prudents et discrets à l’intérieur de l’épave
- ✅ Respectez le site, laissez-le comme vous l’avez trouvé
- ✅ Soyez patients et attentionnés pour laisser les autres photographier
Suivez ces quelques règles de bon sens, et votre visite restera gravée comme un moment exceptionnel, hors des sentiers battus ! 📸
FAQ -Épave d’avion de Solheimasandur
Avant de plonger dans les détails, voici quelques réponses aux questions les plus fréquemment posées :
Bonne visite sans danger ? L’accès au site est autorisé et balisé, mais des précautions restent nécessaires, surtout en hiver. Suivez les recommandations des autorités locales et préparez-vous correctement pour cette randonnée de 8 km aller-retour.
Faut-il payer pour voir l’épave ? L’accès est entièrement gratuit, mais le parking situé au départ du sentier est payant (environ 6€).
Combien de temps faut-il prévoir ? Comptez 1h30 à 2h pour l’aller-retour jusqu’à l’épave, plus le temps que vous souhaitez passer sur place pour l’admirer et la photographier.
Est-ce une randonnée difficile ? La marche est relativement facile, sur un terrain plat, mais l’absence totale d’ombre peut rendre l’effort plus ardu par forte chaleur.
Conclusion
Telle une cicatrice sublimée par le temps, l’épave de Solheimasandur fascine autant qu’elle interpelle. Par son décor à la fois sublime et inquiétant, cette carcasse d’avion balayée par les vents marins soulève une multitude de questionnements sur la fragilité de l’homme face aux forces de la nature.
C’est cette dualité si particulière qui fait tout le charme de ce lieu inclassable. D’un côté, l’impression rassurante d’un atterrissage forcé maîtrisé se dégage de cette épave à la posture presque vivante. Mais dans le même temps, l’environnement désertique et l’immensité sidérale qui l’entourent rappellent
Article mis à jours le 5 avril 2024 par Pierre Bouyer
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