Aujourd’hui il est temps pour moi d’évoluer et de changer de matériel photographique. C’est pourquoi il y a maintenant deux semaines j’ai décidé de passer sur le très convaincant Sony A7III. À cette occasion, je vous propose un petit retour sur mon parcours photographique et audiovisuel.
Comme vous le savez peut-être si vous me suivez depuis longtemps, j’ai toujours travaillé avec le DSLR d’entrée de gamme de chez Canon : l’EOS 600D. On me l’avait offert en 2012 alors que je souhaitais découvrir la photographie et m’améliorer dans la réalisation vidéo.
Premiers essais sur le Sony A7III
Bon comme vous pouvez l’imaginer, je suis comme un petit fou depuis que j’ai reçu ce Sony A7 III. Il me faudra beaucoup de temps je pense pour maitriser toutes les différentes possibilités et vraiment mesurer la performance de ce mirrorless. Mais je souhaite vous proposer une toute première vidéo réalisé avec cette nouvelle caméra.
Il s’agit tout simplement d’un petit tour contemplatif dans mon immeuble que vous avez déjà eu l’occasion de découvrir il y a quelques semaines. Voici la vidéo, dites-moi ce que vous en pensez en commentaire.
Les premiers pas
Ma passion pour la photographie a d’abord commencé par… la vidéo. Dès 2009 j’ouvrais ma première chaîne YouTube aujourd’hui disparu, ou j’y postais tout plein de conneries que peut faire un gamin de 13 ans. Bien sur je tournais tout ça sur l’appareil photo numérique de 2002 de la famille (5 mégapixels et 360p tu connais). À cette époque rien d’incroyable, c’était juste des petits sketchs et vidéos inutiles, mais je m’amusais beaucoup.
Les premiers courts métrages
À mon arrivé au lycée, j’ai eu l’occasion de développer petit à petit cette passion grâce à mon groupe d’amis. Nous avons commencé par réalisé le pire court métrage de l’humanité lors d’un devoir pour un cours d’espagnol.
Intitulé El Sueño, je peux vous dire que c’était une catastrophe sur tous les niveaux : réalisation, script, prise de vue, prise audio, acting… Enfin bref, ne comptez pas sur moi pour republier ça aujourd’hui, mais ceux qui avaient eu le courage de le regardé à l’époque doivent toujours en faire des cauchemars.
Niveau matériel, c’était la desh. Je me rappelle avoir loué une caméra type action sport pour 25€ la journée. Ça pourrait être OK, mais elle n’avait aucun retour vidéo, aucune stabilisation, que de la 720p et un dynamic range proche du 0.
Mais suite à ce premier court métrage, nous étions totalement excités. Nous nous sommes rendus que c’était quelque chose qui nous plaisait énormément. Ainsi nous avons rapidement ouvert une nouvelle chaîne YouTube ou nous avions décidé de publier plein d’autres vidéos.
Ainsi lors des deux années suivantes de lycée, nous avons réussi à nous entourer d’amis afin de réaliser d’autres projets. C’est ainsi que nous avons passé deux ans à travailler sur une web-série et d’autres courts métrages (dont deux financés par la ville de Nantes qui… ne sont jamais sortit !)
Petit à petit nous nous étions fournis d’un peu de matériel : micros, perches, trépieds etc… mais surtout de ma première « vrai » caméra : le DSLR d’entrée de gamme de chez Canon. Et c’est ce Canon EOS 600D acheté pour 500€ en 2012 m’a suivi jusqu’à aujourd’hui.
Les cours
Évidemment on ne s’improvise pas photographe et c’est pourquoi pendant une année entière j’ai suivie des cours du soir de photographie aux Beaux-Arts de Nantes. S’en est suivie de quelques dizaines d’heures de cours lors de mes trois premières années d’études supérieures, à LISAA Nantes.
Petit à petit, je me suis attaché à la photographie, et j’ai découvert que c’était un réel plaisir de déambuler mon appareil photo à la main.
Les premiers voyages
Ainsi c’est tout naturellement que lors de mes premiers voyages, j’ai accordé beaucoup de temps à prendre des photos et vidéos. Ce petit EOS 600D aura fait le tour du monde, et m’aura accompagné dans les pires comme meilleurs moments.
C’est avec cet appareil que j’ai lancé Âme Bohème il y a aujourd’hui presque quatre ans.
J’avais étoffé mon matériel d’un objectif Canon 50 mm f1.8, ainsi que d’un 70 -200 mm 5.4. Rien d’incroyable, mais c’est avec ses trois objectifs que j’ai réalisés l’intégralité des photos que vous avez pu voir jusqu’à aujourd’hui.
Mais il était temps de changer
Ce n’est vraiment pas évidant de dire au revoir à un appareil qui vous a accompagné partout. Mais au bout de 8 ans j’ai vraiment fait le tour de ce DSLR. Il me bridait commençait à me restreindre dans les photos que je souhaitais faire.
Tout ça pour dire que c’est possible de faire de belles photos et vidéos avec un appareil d’entrée de gamme qui commence à se faire vieux. Il faut juste savoir maitriser son appareil, ses subtilités et ses limites pour pouvoir le pousser à fond.
Et ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas prêt à trouver les limites de ce nouveau Sony A7 III. C’est pourquoi je vous invite à venir me suivre dans cette évolution directement sur mon compte Instagram : @pierre_byr
Article mis à jours le 6 août 2020 par Pierre Bouyer
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